La gemmothérapie de A à Z
Depuis que l’homme est homme, il utilise la nature à des fins médicinales, pour sa santé et son bien être. Toutefois, ce n’est qu’au début du XXè siècle que le médecin naturopathe belge Pol Henry invente la gemmothérapie. A visée thérapeutique, cette « médecine des bourgeons » prend ses sources dans les tissus embryonnaires en tout début de croissance. Les molécules des bourgeons sont extraits par macération, et possèdent des propriétés bienfaitrices exceptionnelles. Mais alors, comment ça marche et pour quels maux et comment différencier les méthodes d’extraction ? On vous explique tout ça dans cet article. Le bourgeon, késako ? Tout le monde sait ce qu’est un bourgeon ? Globalement oui, mais dans le détail non. En effet, il existe plusieurs sortes de bourgeons qui n’auront pas les mêmes fonctions une fois éclos. Pas simple de faire la distinction entre les bourgeons floraux (qui donneront des fleurs) et les bourgeons foliaires, qui engendreront des tiges et des feuilles. Les bourgeons qui se présentent en fin de branche sont les bourgeons terminaux. Ceux là sont destinés à assurer la croissance de la longueur d’une tige. Les bourgeons auxiliaires (ou foliaires) s’occupent pour leur part de la ramification de la plante. Ils se trouvent sous les feuilles, ou à l’intersection des tiges. Tout un programme ! Et pour ne rien simplifier, il faut savoir…