L’énurésie nocturne, des conseils pour aider l’enfant
L’énurésie nocturne dite vulgairement « pipi au lit », est un trouble qui survient chez les enfants d’âge avancé (plus de cinq ans), et chez certains adultes. Cette maladie se caractérise par des mictions involontaires et inconscientes pendant le sommeil. Lorsqu’un enfant mouille son lit la nuit à un âge dit « anormal », il se trouve la plupart du temps dans une impasse caractérisée pas l’incompréhension et les reproches de son entourage. L’enfant se replie alors sur lui-même, enfermé dans la honte, il rencontre la plupart du temps des difficultés scolaires.
D’où vient l’énurésie ?
L’énurésie peut être dû à un trouble émotionnel, mais aussi à un dysfonctionnement organique. Confronté à un stress permanent, l’enfant n’a aucun contrôle sur la situation. Alors comment faire face à cette maladie ? Voici quelques éléments de réponse.
L’énurésie : faire un diagnostic médical
L’énurésie nocturne peut être due à une malformation ou une infection. Il est donc nécessaire au préalable de s’assurer qu’il ne s’agit pas d’un problème dit « organique ». En effet, il est possible qu’il s’agisse d’une malformation de la vessie, ou d’une infection chronique qui altère l’état du tissu organique interne. Si les examens confirment l’énurésie fonctionnelle, une chirurgie ou de la rééducation vésico-sphinctérienne peuvent être nécessaires.
L’énurésie : en parler à des spécialistes
L’énurésie nocturne provoque, chez l’enfant comme chez les parents, un stress quotidien qui empire de jour en jour. Une fois le diagnostic médical établi, il faut prendre le problème en amont et avant tout dédramatiser la situation. Entre frustration, honte et peur pour l’enfant, puis colère et désarroi pour les parents, la famille s’enferme dans un mal-être toxique. C’est alors que la douceur et l’écoute sont indispensables. Dans les cas extrêmes où l’enfant et les parents sont désespérés, l’intervention d’un pédopsychiatre est vivement conseillé. Une écoute extérieure à la famille est profitable pour aider l’enfant à reprendre confiance en lui.
Mettre en place une aide mécanique pour aider l’enfant
Qu’entend-on par « aide mécanique » ? Il existe aujourd’hui des systèmes conçus pour aider l’enfant de manière mécanique. Dès qu’il mouille son lit, l’enfant est réveillé par une alarme détectant l’humidité. Le petit émetteur discret est placé avant le coucher dans son pyjama. A noter que ce système est plutôt adapté aux enfants de plus de 7 ans. Il est possible également, en accord avec l’enfant, de faire sonner un réveil à heure fixe la nuit afin de l’habituer à se rendre aux toilettes avant l’accident. Pour lui éviter le trajet jusqu’aux toilettes, le pot de chambre placé à proximité de son lit pourra lui être utile. Petit à petit, l’enfant s’adaptera à la sonnerie du réveil et se lèvera de lui même en cas de besoin.
Limiter les boissons après 18h
Enfin, il faut également limiter les boissons de l’enfant après 18h. En parallèle à ce suivi mécanique et psychologique, on peut aussi s’aider de certaines plantes.
Une tisane à base de plantes adaptées au système urinaire et nerveux
Certaines plantes spécifiques des systèmes urinaire et nerveux, sont parfaitement adaptées aux troubles de la miction. Elle améliorent le travail des reins en régulant le flux des urines. De plus, elles tonifient les sphincters, entre autres les muscles de la vessie. Elles réduisent aussi la sensibilité des muqueuses de la vessie, et équilibrent les systèmes nerveux.
Parmi ces plantes figurent :
– L’aspérule odorante pour ses qualités diurétique (elle augmente le volume des urines), elle est adoucissante et calmante du système nerveux.
– Le méliot pour son pouvoir antiseptique des voies urinaires. Cette plante prévient une éventuelle infection. Elle est aussi un excellent calmant nerveux, légèrement somnifère. C’est une plante idéale pour soigner le fond du problème, tant physique que psychologique.
– La verge noire est pour sa part anti-inflammatoire, elle diminue la sensibilité des parois vésicales et prévient les infections urinaires.
– La busserolle est elle aussi antiseptique et anti-inflammatoire des voies urinaires.
Ajouter une plante goûteuse
Il est conseillé d’ajouter dans le mélange une plante goûteuse comme la racine de réglisse pour contrecarrer le goût un peu amer de la busserolle. Il faut demander conseil en herboristerie pour les dosages, sachant que la busserolle devra être moins présente en proportion des les autres plantes. En règle générale, cette tisane est composée d’une cuillerée à café de plantes pour un bol d’eau chaude. Elle se prendra au moins 2h avant le coucher, sur une période de 3 semaines maximum. Cependant, il convient de consulter un spécialiste en phytothérapie, qui est plus à même de conseiller le patient en toute connaissance du terrain personnel de l’enfant.
Les fleurs de Bach pour faire face à la peur et reprendre confiance en soi
Pour accompagner ce protocole, le mélange n°46 des fleurs de Bach est parfait. En effet, il est spécialement conçu pour aider à réduire les peurs et les traumatismes psychologiques, à apaiser les émotions, et à reprendre confiance en soi.
Source de cet article : Formation aux plantes médicinales avec l’ELPM (Ecole Lyonnaise de Plantes Médicinales) en 2018.
2 réponses à “L’énurésie nocturne, des conseils pour aider l’enfant”
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Bonjour Jennifer, je vous recommande un mélange de lavande fine, marjolaine et cyprès. Dans l’article vous trouverez un lien pour en savoir plus. Attention, ce mélange est adapté à partir de 3 ans.
Et au niveau de l’utilisation des HE pour ce type de problème, que preconisez vous? Merci.