L’huile de roucou
L’huile de roucou pour la santé et la beauté
L’huile de roucou, késako ?
L’origine de l’huile de roucou : également cultivé dans la partie sud-est de l’Asie, le rocouyer est un arbuste originaire d’Amérique du Sud. Il produit le roucou, utilisé par les autochtones des îles Caraïbes et d’Amérique du Sud pour leurs peintures corporelles. Certains écrits mentionnent même que l’appellation « Peaux-Rouges » est née de l’utilisation par les indiens d’Amazonie du roucou pour peindre leur corps. Cet arbuste produit un fruit en forme de cœur – l’urucum – qui devient brun rougeâtre à maturité. Celui-ci, non comestible, ressemble pour peu à une châtaigne. Il est récolté, puis séché afin d’en extraire la cire entourant les graines. Ces dernières, riches en caroténoïdes ont un fort pouvoir colorant. La durée de vie d’un pied de roucou peut aller au-delà de 40 ans mais l’arbuste permet déjà une 1ère récolte après seulement 2 ans. Les grappes arrivent à maturité à environ 3 mois après la floraison.
Composants actifs de l’huile de roucou
La bixine, antioxydant et actif protecteur contre les rayons UV, avec le norbixine sont des pigments caroténoïdes présents dans l’huile extraite des graines de roucou. A noter que la bixine est surtout connue pour son pouvoir de colorant alimentaire. Et si l’usage du roucou en cosmétique et dans l’industrie alimentaire est courant, il est important de préciser que l’huile de roucou présente aussi des bienfaits, du fait de sa richesse en nutriments. Elle présente une forte teneur en vitamine A, jusqu’à 100 fois plus, que la carotte. Ainsi 100 g de roucou contient 3200 mg de provitamine A. Mais il est important également de retenir parmi les actifs composants de l’huile de roucou du sélénium, de cuivre, de manganèse, de la cellulose, du zinc, du souffre et jusqu’à 206 mg de calcium pour 100 g de roucou. Ce n’est pas un fruit anodin !
Les vertus et utilisations de l’huile de roucou
On attribue au roucou de nombreuses vertus médicinales. Il est reconnu comme antimicrobien, antifongique, et anti-inflammatoire. Il permet de traiter divers problèmes de peau et agit aussi contre l’hépatite, la dysenterie et même les fièvres. Les guérisseurs d’autrefois l’utilisaient aussi pour traiter les morsures de serpent, mettant ainsi en évidence sa propriété anti-venin. L’utilisation du roucou pour le traitement des infections courantes dans la médecine traditionnelle demeure d’ailleurs encore aujourd’hui.
Le roucou s’utilise également en cuisine comme colorant, il peut être utilisé pour remplacer le safran. Dans l’industrie alimentaire, elle participe à la coloration de nombreux produits dont les confitures, les bonbons, les sauces, les fromages et même certains beurres.
En cosmétique, il entre dans la fabrication des produits cosmétiques courants dont rouge à lèvre, le fard à paupière et les poudres colorantes. Ses propriétés comme émollient, antiseptique, antibactéries, anti-acnéique et astringente n’est plus à prouver dans l’industrie cosmétique.
Fabriquer un macérat de roucou
La réalisation de l’huile est très simple. Elle nécessite seulement 2 ingrédients dont de l’huile vierge, type huile de tournesol, et une cuillère à soupe de graine de roucou (ou poudre d’ucurum). La recette de macérat d’urucum ici !
Après avoir laissé reposer le mélange pendant une bonne semaine, on obtient une huile avec une belle couleur rouge orangée, pouvant être utilisée pour agrémenter les plats, et également pour protéger la peau du soleil.
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